Cet album fut à l'origine totalement improvisé lors de la projection du film " Remparts d'Argile " au Festival International du Film d'Amiens en novembre 1999. L'expérience et la maîtrise d'Henri Texier dans la musique d'inspiration ethnique ne sont plus à démontrer. Le résultat est certes loin du jazz classique mais digne d'intérêt pour qui fait l'effort de comprendre cette musique.
Label Bleu signe une fois de plus une prise de son remarquable dans tous les registres. Le plus impressionnant est sans doute la bande passante extrême large et la précision spatiale de la batterie. Idéal pour les tests et pour impressionner vos amis...

  Un magnifique hommage à Stéphane Grappelli par Didier Lockwood, accompagné par deux grands du Jazz : Biréli Lagrène, le fils spirituel de Django Reynhardt, et Orsted Pedersen, bassiste qui s'est illustré au sein du célèbre Oscar Peterson Trio.
La prise de son est d'un haut niveau avec un placement holographique des interprètes dans l'espace. Les timbres sont naturels et riches.

  Biréli Lagrène est certainement un des meilleurs guitaristes de Jazz manouche à l'heure actuelle. Sur cette album, il alterne hommage à Django Reynhardt et compositions originales avec brio.
L'enregistrement  est à la hauteur de l'interprétation. La dynamique, excellente, donne une envie irrésistible de taper du pied. Les instruments sont très détourés et on suit chaque solo avec une grande facilité.

  Trois très grands guitaristes réunis pour un album magique. Une entente unique, un dialogue étonnant entre les musiciens, une maîtrise et une virtuosité parfaite: tout y est.
Ce disque est indiqué pour tester la richesse des timbres dans le haut du spectre d'un système où de l'agressivité peut vite apparaître. Les guitares sont virtuellement présentes entre les enceintes.

    Ce live a été enregistré dans de petites salles françaises lors d'une tournée de Calvin Russell en "lonely traveller". La performance artistique du texan est tout simplement remarquable car, malgré le fait qu'il soit seul sur scène, il arrive à donner une consistance aussi bien rythmique que mélodique à son jeu. Toute la douleur et la fragilité des compositions passent ainsi avec la plus grande émotion.
La prise de son, d'une très grande définition (on arrive à entendre le ronflement de l'ampli guitare) et d'une dynamique bien répartie, colle parfaitement à l'interprétation. La sensation d'avoir l'artiste devant soit, en concert privé, est grisante.  L'écoute ne doit jamais devenir agressive, ce qui peut facilement être le cas avec un système à tendance montante.

  Harmonica, voix et guitare pour un blues minimaliste qui vous transporte directement sur les rives du Mississipi. La maîtrise de Little Hatch au diatonique 12 trous est remarquable avec un style original, tout en finesse.
La prise de son est réalisée dans un esprit très puriste en éliminant tout mixage ultérieur. Le résultat est exceptionnel en terme de dynamique et de définition au détriment, peut-être, de l'aération avec des instruments et une voix un peu grossie (micros placés très près).

  Cette album est un Tribute to Robert Johnson qui réunit les plus grands noms du Blues pour notre plus grand plaisir. A travers ce disque, on découvre sous des styles différents, des morceaux célèbres, maintes fois repris, sous un jour nouveau.
L'enregistrement est, comme toujours chez Telarc, très soigné avec un style "close up" qui fait merveille avec ce Blues arrachant.

  Je suis un fan des Rolling Stones depuis toujours et cet Unplugged est l'un de leurs concerts que je préfère. Il permet de redécouvrir des morceaux âgés sous un éclairage nouveau et très bien enregistrés.
Les guitares électroacoustiques de Keith Richards et Ron Wood sont ultra précises, la voix et l'harmonica de Mick Jagger très présents et la caisse claire de Charlie Watts percutante. On est littéralement transporté dans la salle, au premier rang, pour apprécier un concert habituellement réservé aux plus chanceux.

  C'est le troisième album du groupe londonien mêlant sonorités électroniques et instruments acoustiques avec talent. On ressent l'inspiration de Pink Floyd mais avec un esprit résolument plus électro.
La première plage est un test redoutable de dynamique, de tenue en puissance et de respect des timbres à niveau élevé. On assiste à une montée en puissance phénoménale. Il ne faut pas hésiter à monter le volume pour se laisser totalement immerger dans une atmosphère unique.